Une recherche permanente et des découvertes toujours renouvelées
 

Depuis que j'ai commencé l'Aïkido, il n'y a aucun cours que j'ai trouvé inutile, inintéressant ou durant lequel j'ai eu l'impression de ne rien apprendre. Si de l'extérieur, ils pourraient paraître semblables dans leur déroulement ou dans les techniques étudiées, ils ont pourtant tous été différents.

La façon dont on réalise une technique évolue beaucoup selon l'état d'esprit dans lequel on se trouve. Si au début, on ne se préoccupe que de l'aspect mécanique, ensuite, d'autres aspects comme le placement exact enrichissent la recherche. Même si le mouvement reste sensiblement le même, selon ce que l'on cherche, on ne le vit pas du tout de la même façon et cela n'a sans doute pas les mêmes effets chez le partenaire.

Ainsi, en pratiquant on se rend compte que seule la volonté peut ne pas permettre d'effectuer une technique, qu'au contraire la concentration sur quelque chose (comme le sol) permet d'amener la personne au sol sans devoir utiliser la force physique ; la concentration dans les hanches peut faire tourner, l'abandon de soi peut empécher l'autre de frapper, etc.

Tout ceci touche au monde du non sensible et n'est pas accepté par tout le monde surtout tant qu'il n'est pas vécu. Certains le refusent et essaient de trouver des explications physiques, d'autres ne voient rien du tout, d'autres encore ont peur et préfèrent éviter ces phénomènes.
 


 
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